Bonjours, je m’appelle Szye Eileen Berry, mon histoire n’est pas des plus réjouissante, certain dirons que elle ressemble à une malédiction, d’autre diront que c’était écrit est que quoi que je puisse faire cela restera ainsi. Je suis en partit d’accord avec ces gens, mais qui sait peut être l’aboutissement de mon histoire sera heureuse.
Je suis née une nuit d'hiver, le 22 décembre et ou le lendemain de Noël, mais on ne choisit pas le jour de sa naissance, que voulez-vous ! Ma naissance fut le plus beau jour de la vie de mes parents Derek et Eleanor Berry, le début de ma vie fut un conte de fée, l'enfant chéri de tout embrassé au centre de toutes les attentions et d'une beauté hors du commun. Lorsque j'eus un an mes parents m'offrirent mon premier balai, un cadeau fait par mon père qui pendant son enfance avait été l'un des meilleurs attrapeurs de Poudlard, il souhaitait sans doute que sa fille chérie marche dans ses pats. À l'époque je n'étais pas si peureuse, bien au contraire j'étais une pile électrique, qui n’avait peur de rien, les années m'ont bien changé.

Lorsque j'eus trois ans ce fut une petite soeur qui entra dans ma vie, c'était dur d'accepter ce petit être fragile, pour moi cette crevette me piquait la vedette. Mes parents étaient continuellement perchés au-dessus de son landau à guetter le moindre de ses gestes, le moindre de ses bruits. Bien entendu ils s'occupaient de moi, mais je n'étais plus leurs centres du monde, maintenant nous étions deux. Au bout de quelques mois je tombais également sous le charme du nouvel habitant, appelé Nahla, qu'elle beau prénom n'est-ce pas ? Voilà comment notre belle est grande famille vivait heureuse pendant un certain temps seulement après les un an de ma petite soeur, mes parents passaient leur temps à se disputer et cela de plus en plus violemment, lorsque cela arrivait je prenais ma petite soeur avec moi et nous allions dans nos chambres à attendre que cela passe. Cette situation familiale m'était très dur à supporter parfois j'en voulais même à Nahla, me disant que si elle n'avait jamais été là jamais ils ne se disputeraient ainsi. Bien évidemment ce raisonnement était faux. Du haut de mes quatre ans tout semblait si difficile, pourtant la nuit ou papa est venu dans ma chambre, en beau milieu de la nuit qu'il m'a prit dans ses bras, en me disant qu'il m'aimait de tout son coeur mais qu'il devait s'en aller pendant quelque temps. Je compris aussitôt que rien ne serait comme avant, ce fut la dernière étreinte que j'eus le droit d'avoir avec mon papa et le début de ma malédiction,...

Ma mère ce remaria avec un bon parti de Londres, quelques années après le départ de mon père. Jamais je n'avais rencontré d'homme aussi vile, aussi horrible, il nous détestait Nahla et moi. Nous étions détestés par cet homme, qui ne manquait pas de nous faire payer notre existence à peine maman partie faire des courses ou vaquer à d'autre occupation maternelle. Le plus souvent il se débrouillait pour nous faire tomber, surtout avec Nahla qui savait tout juste à marcher, ou sinon il nous insultait. Bien que je ne comprenais pas tout ce que cet ours sans coeur disait, mais je savais qu'il nous détestait. Jamais il nous prenait dans ses bras comme le faisait mon vrai papa. La suite de mon malheur poursuivis son petit bonhomme de chemin, ma mère tomba enceinte de mon beau-père. Dans une famille normale tout le monde ce serait réjoui d'une telle nouvelle, mais pourtant ce fut tout le contraire, ma mère qui aimait son nouveau mari lui annonça sa grossesse avec une joie qu'elle n'avait pas su cacher, quant à mon beau-père il eut une grimace d'horreur en apprenant la nouvelle, cependant il fit mine de s'en réjouir. Pourquoi maman ne s'en ait-elle pas rendu compte ? Même du haut de mes huit ans je m'étais aperçu de la noirceur de l'homme qu'elle aimait. Six mois plus tard elle mourra avec le bébé dans un accident mystérieux, pour moi c'est mon ennemi juré qui la tuait, pour ne pas à avoir ce bébé. Depuis que ma mère avait rencontré cet homme il y a trois ans, je m'étais énormément rapproché de Nahla de peur que notre nouvelle figure paternelle lui fasse du mal. Souvent j'avais pris les punitions à sa place. La mort de maman m'anéanti, j'étais morte de tristesse, je ne vivais désormais que pour Nahla et dans l'espoir futile que mon papa reviendrait nous chercher, nous sauver des pattes de cet assassin. Deux jours après l'enterrement de ma mère, le monstre qui lui avait servis de mari nous sépara Nahla et moi, jamais je n'avais ressentit une telle souffrance je n'étais âgé que de huit ans et Nahla de cinq et pourtant j'avais hurlé qu'on me la rende, je m'étais débattu de toutes mes forces, tandis que ma petite soeur pleurait en m'appelant, elle hurlait mon nom de toutes ses forces. Comment peut-on être sans coeur à ce point ?

Ce fut ma tante qui me récupéra en demandant ma garde, depuis le jour de ma séparation avec Nahla je n'aie plus de nouvelle d'elle. Ma tante était une femme aimante, bonne elle tenta de par tous les moyens de retrouver la trace de Nahla ne serait-ce seulement pour me faire retrouver le sourire. Mais aucune de ces tentatives ne marchèrent, les années passèrent et une partie de moi était morte, malgré le fait que j'étais de nouveau heureuse. Je rigolai à nouveau malgré le vide qui s'était formé dans ma poitrine.
Arriva l'âge d'aller à Poudlard, un passage important et qui pourtant me terrifiais, j'en avais cauchemardé pendant plusieurs semaines. Pourtant, cela ne m'empêcha pas d'aller dans cette fameuse école de sorcellerie, pour m'aider à lutter contre mon appréhension ma tante, m'emmena à la boutique d'animalerie. « Vas-y ma chérie choisit celui que tu préfères. Il te tiendra compagnie comme ça tu serras moins seule. » Ce jour-là je choisis un chat, tigré gris foncé et clair. Au poil long semblable à un angora. Je le nommai Belzebuth, oui le nom d'un diable et quelle importance ? Après ce chaton ma tante m'acheta une baguette chez Ollivenders, une baguette en bois d'aubépine, contenant une écaille de sirène de 30 cm assez souple, comportant des motifs complexes magnifique.

Arrivée à Pouldard je fus dans les premières à passer, face à une grande salle bondée des centaines de regards braqués sur moi, le choipeaux n'hésita pas longtemps pour m'envoyer à Serdaigle sous des exclamations de cette table je m'y dirigeai, un sourire aux lèvres. Dans cette maison je vécus des années magnifiques du moins jusqu'à ce que ma malédiction me rattrape, ma tante, ma seconde maman mourra, lors d'une dispute avec un sorcier richissime. Etait-ce mon horrible beau-père, ma tante avait t'elle trouvé comment mettre la main sur Nahla ? Et s'il avait à nouveau tué l'une des personnes que j'aimais le plus au monde. Voilà que désormais je me retrouvais une nouvelle seule au monde à quinze ans, à nouveau orpheline. Cette nouvelle mort me dévasta, ce fléau aussi destructeur, je me suis mise à haïr tout le monde, je ne fais confiance à personne. Je pleure la mort de mes deux mères, je rêve toujours de ma séparation avec ma petite soeur, nourrissant l'espoir que je la retrouverais, que mon père referait son apparition pour venir me consoler...