Racontez ici l'histoire de votre personnage, sous la forme que vous voulez: rp ou récit. Vous devrez laisser apparaître des traits de caractère de votre personnage, des émotions. On vous demande un minimum de 20-25 lignes mais il est très facile d'atteindre les 40 lignes! Vous pourrez utiliser "Je" ou "Il/elle". Bonne chance!

« Dear Diary.
Les gens m’ont toujours énervée, disons juste que même à 16 ans encore aujourd’hui, je ne supporte juste pas leur plainte, j’ai toujours eu la tête haute même quand Jewel est partie voir les anges. Jamais je ne baisserai la tête. Si, les moldu l’ont eu, ils ne m’auront pas moi. Je ne les déteste pas, je déteste juste leur machine qui ont eu la peau de ma petite sœur. Jewel était mon trésor, et si j’en parle pas, ce n’est pas parce que je ne l’aime pas, c’est juste que je ne peux pas sans fondre en larme en l’espace de cinq secondes. Alors, oui ma petite sœur me manque, je le reconnais, du moins juste ici, et juste devant ce morceau cahier. Jamais devant un autre, tu ne m’entends, sceller sous le secret.

Dolce Aimee Thompson « Aimee. » »

Aimee est née le 12 Juillet 2005. Peu importe, finalement ce qui importe, c’est que je vous raconte son histoire. Rien de bien particulier, mise à part que sa famille a toujours été une famille de sorcier, depuis… qu’ils existent dirons-nous. Aucun moldu dans la famille et à chaque génération ça se répète, même si les mariages jusqu’aux parents d’Aimee ont été arrangés, les Thompson, comme la famille de sa mère, les Jokis, ne supporteraient même pas l’idée d’un sang mêlé dans leur famille. Imaginez vous-même la honte que ça serait finalement. Le père d’Aimee est un anglais de pure souche, tandis que sa mère, Anastasia, est une franco-russe, qui a étudié pendant sa scolarité à l’école de Beaux-Bâtons. Aimee, d’où son prénom français, ou plus ou moins, vu qu’il y manque les accents, a été élevée dans un double culture, à la fois française, mais aussi anglaise. Sans oublier le russe qu’elle parlait couramment. Vous allez dire alors, mais comment Anastasia et le fils des Thompson se sont rencontrés, rien de plus simple, de longues connaissances, et puis une rencontre, un arrangement, et puis un mariage à l’âge de 21 ans pour le jeune homme, 18 ans pour la jeune fille qui sortait juste de l’école. Et ce fut sans tarder qu’elle donne naissance à son premier enfant à 20 ans, Alexis Nicolas, et puis ensuite à Dolce Aimee. A deux ans de différence. L’enfance des deux se déroula entouré de magie, il n’était pas question pour les parents de les éduquer à la moldu, il vivait près de Manchester à l’écart de la ville, une grande villa pour eux quatre. Il était vrai que les deux enfants s’entendaient à merveille au sein de ce monde. La magie était partie prenante.

Aimee a eu une belle enfance donc sur les bords de Manchester, elle voyait les moldus de loin, ne se mêlait guère à eux, sauf peut être à une, mais elle était si particulière. Si ses parents savaient qu’elle parlait à un sang de bourbe, et pourtant, elle s’était liée d’amitié avec cette fille de son âge. Elle était tellement perdue avec toutes ces choses qui lui arrivaient contrairement à la demoiselle, Agatha n’était pas du tout, fille de sorcier, et ne savait même pas que ça existait jusqu’à toutes ces drôles de choses lui tombent aussi, quand elle grandit, elle apprit à se connaitre et il n’était pas rare que les deux demoiselles se rencontrent quand Agatha n’était plus à l’école. Elle ne comprenait pas tout à propos du fait qu’Aimee n’allait pas à l’école. Elle restait également très discrète, que trop discrète sur sa famille. Aimee n’avait jamais aimé parler beaucoup d’elle. Aussi derrière son air angélique, ses sourires charmeurs même pendant son enfance, la demoiselle avait tendance à cacher une certaine méchanceté et aussi mégarde envers les autres. La fierté d’être dans une famille de sang pur, la fierté de parler trois langues couramment, la fierté tout court d’être une sorcière, mais aussi la discrétion envers les autres, ne jamais montrer quelque chose qui pourrait vous suggérer la faiblesse.

A 11 ans, elle monta pour la première fois dans le Poudlard Express au grand bonheur de ses parents, et sous les yeux ébahis de sa petite sœur Jewell, d’à peine quelques mois. Comme son père et son frère avant elle, ce ne fut sans grande surprise qu’elle atterrie, non sans hésitation à Serpentard, comme si le Choipeau avait hésité entre Serpentard et autre chose. Pouvait-elle postuler à une autre maison que Serpentard ? Non certainement pas. Si la ruse, et l’ingéniosité faisaient partie de sa nature, elle était aussi discrète et souvent réservée. Peut être que ce qui avait fait chavirer ce fichu chapeau magique était sa tendance à la fierté, à marcher toujours de manière noble, droit devant, jamais elle ne reculerait face à un danger. Jamais elle ne se montrerait faible devant un autre, malgré qu’elle soit une fille, malgré qu’elle n’était pas d’une famille plus connue que ça, elle avait au moins un grand nombre de privilège, d’abord un grand frère qui la protégeait, puis un ami qu’elle avait rencontré dès qu’elle s’était assise à la table des Serpentard, un regard et un simple prénom. Scorpius Malefoy. Agatha était également à Poudlard, et était même tombée chez les Serdaigle, à partir de là, L’amitié n’est pourtant pas resté au contraire, les deux jeunes femmes se sont haïes pour leurs origines si différentes. Alors que rien ne présageait à cela.

« Le jour, où tout à changer. Le jour où je ne serai plus la même »
L’été de mes quinze ans, ma petite sœur en avait 4, et j’avais décidé de la sortir, j’étais prise d’une folie de lui faire visiter la ville de Manchester, pour me mêler un peu aux moldus ? Peut être, mais surtout parce que ma sœur était ma plus grande fierté, et pour elle j’étais prête à déplacer terres et Montagnes. Aussi, marchant sur Piccadilly Garden, en souhaitant traversant un taxi nous a fauché toutes les deux. Je me suis réveillée deux jours plus tard à Ste Mangouste, ma mère soulageait et en larme. Je regardais le lit à côté de moi vide. Et une fleur dans le pot. Etait-ce ? Non, impossible pas Jewell, le simple regard de mon frère à mon égard, me fit rapidement comprendre ce que j’avais fait. Du haut de ses 17 ans, il ne m’a je crois, jamais pardonné d’avoir tué ma sœur. Et moi, je ne me le suis jamais pardonnée, encore moins à ces taxis fous de Manchester. Je suis restée silencieuse sur mon lit, jusqu’à ce que le médicomage me donne la permission de sortir et de retourner à la vie. La seule personne à qui j’envoyais des nouvelles c’était Scorpius, et puis, sinon je restais chez moi. Silencieuse, le regard vide.
Le retour à l’école pour ma cinquième année me rendit beaucoup plus silencieuse, les gens ne comprenaient pas ce changement radical. Disons que je n’avais jamais été une fille très chaleureuse, mais on arrivait encore à m’aborder, le décès de Jewell et l’accident que j’avais eu au début de l’été m’avait ouvert les yeux sur ce que ce monde de moldu ne m’apportait aujourd’hui guère du bien. Je restais silencieuse pendant les cours, et la seule personne à qui je parlais, n’était seulement Scorpius. Oh, je ne suis pas devenue associable non plus, j’ai eu plusieurs relations amoureuses, même si… Bref, fin de l’histoire. J’étais une belle fille, avec mes longs cheveux noirs légèrement ondulé ou lissé suivant mon envie. Le teint au russe, et une petite taille. Je ne ressemblais pas à une anglaise malgré ma nationalité.
La sixième année, commence juste, je n’ai toujours pas changé, méfiante et manque de confiance. Je suis toujours avec le même garçon, disons que les rumeurs vont de bons trains, et ça me fait rire de les entendre se propager. Non, je ne l’avouerai jamais, je ne souhaiterai pas le perdre lui. C’est le seul avec qui, je ne souhaiterai pas jouer à ce jeu là. Et puis, il y a quand même une certaine renommée. Si j’attire les regards, je ne souhaite pas attirer les foules non plus, pour le moment, je m’amuse avec un, pendant quelques temps, leur regard m’amuse, jusqu’à ce qu’ils en subissent souvent l’autre regard quand il devient trop insistant. Oh, je ne suis pas aveugle non plus, je sais bien que j’en agace de nombreux, avec mon caractère, mais aussi ma manière à ne jamais rien raconté. Peu de gens finalement dans le château connaissent réellement ma vie, il y avait Alexis mon frère, et Scorpius, je crois que c’est les deux qui me connaissent le mieux aujourd’hui. Et pendant les deux prochaines années, je ne souhaiterai pas que ça change.